Ethique et Déontologie
du métier de logopède.
* Les logopèdes doivent prodiguer le meilleur traitement possible à leurs patients en évitant d’outrepasser leur compétence et proposer au patient de s’adresser, le cas échéant, à d’autres prestataires de soins.
Les logopèdes se doivent de refuser des traitements non justifiés d’un point de vue logopédique.
Le logopède a également le droit d’interrompre des traitements en cas d’implication ou de coopération insuffisante de la part du patient (dans ce cas, cette conclusion est mentionné dans le dossier du patient).
Le logopède doit informer par écrit le patient des conséquences administratives de l’interruption du traitement.
Les logopèdes doivent limiter ou interrompre leur activité professionnelle si une altération temporaire de leur compétence professionnelle peut avoir des conséquences préjudiciables pour les patients et la profession.
* Les logopèdes se doivent de ne pas garantir l’efficacité de n’importe quelle intervention thérapeutique. Pronostic et garantie ne peuvent pas être confondus. A la demande du patient, une estimation réaliste du pronostic sera néanmoins fournie.
* Les logopèdes doivent évaluer l’efficacité de leur intervention et doivent mettre fin à la prise en charge quand il est clair que le patient ne profite pas de son intervention.
-> Liste non-exhaustive. Pour de plus amples informations sur le Code d'Ethique et Déontologique du métier de Logopède, veuillez vous référer à l'INAMI.
* Confidentialité :
Les logopèdes sont tenus au secret professionnel, y compris en ce qui concerne les informations obtenues dans le cadre de leurs fonctions administratives et non- thérapeutiques, sauf dans les cas suivants :
- s’il existe un consentement écrit du patient ou de son représentant légal ;
- quand il est nécessaire de communiquer, dans l’intérêt du patient des informations à l’un de ses proches ;
- quand il y a connaissance d’abus envers un mineur.
Source : INAMI